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le traducteur

Fondateur et traducteur en chef de L’oncle d’Amérique, Antoine Chareyre exerce depuis 2010 comme traducteur littéraire du portugais (du Brésil, en principe) et de l’espagnol (d’Amérique, a priori), mais encore comme chercheur indépendant en littérature et par la force des choses — cherchant et traduisant — comme préfacier, postfacier, annotateur et bibliographe. Professeur agrégé de Lettres modernes, il est aussi un ancien élève de l’École de Traduction Littéraire (ETL-CNL/Asfored), promotion 2015-2016.

Il explore le plus souvent les grands oubliés du système littéraire mondial, des auteurs morts et enterrés, méconnus en France si ce n’est de seconde zone dans leur propre pays, et des œuvres du patrimoine restées bizarrement inédites en français, emblématiques ou plus marginales, mais que lui signale une écriture toujours vive et singulière, hors des modes et autres sentiers battus.

Curieux de tout mais quelque peu obsessionnel, il s’attache notamment à donner à lire les écritures d’avant-garde de la première moitié du XXe siècle, à comprendre les modernités latino-américaines dans leur diversité, abordées aussi du point de vue d’un comparatiste attentif aux échanges internationaux propres à cette période, aux allers-retours Europe-Amérique…

Il traduit poésie, roman et nouvelles, proses inclassables voire expérimentales, récits de voyage, chroniques, essais et textes critiques sur l’art et la littérature, ou documents touchant à l’histoire sociale, politique et culturelle, dès lors que s’y manifeste, urgente ou intempestive, une sorte d’irrégularité ou de radicalité formelle et/ou idéologique.

Collaborant volontiers avec de petits éditeurs indépendants, il fabrique ainsi des livres, tantôt bilingues, tantôt illustrés, et pourquoi pas des éditions critiques de référence, dûment établies, présentées, documentées et annotées. Avec patience et ferveur.

Parallèlement, il anime depuis 2010 le blog Bois Brésil & Cie — à l’enseigne de la “poésie d’exportation” d’Oswald de Andrade — consacré à ses recherches personnelles en amont ou en marge de ses traductions, à l’histoire et à la postérité du modernisme brésilien, avec des échappées du côté des avant-gardes hispano-américaines.

Voyant approcher le dixième anniversaire de sa première traduction publiée, quelque peu empêché, ou lassé par les pratiques et convenances du marché éditorial en vigueur, il n’est pas mécontent de s’être découvert L’oncle d’Amérique.

Quant à ce qu’il se propose d’éditer sous ce label, sa bibliographie éparse (2010-2019) en donnera une bonne idée.

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> Bibliographie sur le blog Bois Brésil & Cie ou sur le répertoire de l’ATLF (Association des Traducteurs Littéraires de France).

Revue de presse.

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