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António de Alcântara Machado

Brás, Bexiga et Barra Funda

(Informations de São Paulo)

António de Alcântara Machado - Brás, Bexiga et Barra Funda (Informations de São Paulo) - édition française - L'oncle d'Amérique

inédit en français,

éd. critique & pseudo-fac-similé

traduction du portugais (Brésil),

suppléments, notes, bibliographie

& postface

par Antoine Chareyre

mise en pages :

Chloé Garrigues Takeuchi

isbn : 978-2-9574976-0-7

14×19 cm ● 246 p. ● 21 €

tiré à 500 ex.

mai 2021

« Brás, Bexiga et Barra Funda est l’organe des Italo-Brésiliens de São Paulo. (…) Brás, Bexiga et Barra Funda, en tant que membre de la presse libre, tente de fixer tout au plus quelques aspects de la vie laborieuse, intime et quotidienne de ces nouveaux métis nationaux et nationalistes. C’est un journal. Rien de plus. De l’information. C’est tout. Il n’a ni parti ni idéal. Il ne commente pas. Il ne discute pas. Il n’approfondit pas. (...) Dans ses colonnes, on ne trouve pas une seule ligne de doctrine. Ce ne sont que faits divers. Événements de la chronique urbaine. Épisodes de la rue. (...) Brás, Bexiga et Barra Funda n’est pas un livre. »

(La rédaction.)

« Une affaire sérieuse. »

« En fin de compte, ce que voulait vraiment Alcântara Machado c’était tuer la littérature. Il l’a tuée. Brás, Bexiga et Barra Funda est le meilleur journal jamais apparu au Brésil. Il ne contient pas une goutte de littérature. »

Carlos Drummond de Andrade

​​​​

« Ses livres sont tous des sortes de chef-d’œuvre parce qu’il réalise toujours intégralement ce qu’il a entrepris. »

« Un exemple typique de l’affaire pliée. »

Mário de Andrade

​​

« Je le baptiserais volontiers António de Alcântara Machado de Assis. »

Oswald de Andrade

Le Brésilien António de Alcântara Machado (1901-1935) se forme dans le journalisme au début des années vingt et, repéré par Oswald de Andrade, rejoint bientôt l’avant-garde de São Paulo dont il se fait un enthousiaste agitateur, assumant la direction de la revue Terra roxa e outras terras (1926) et de la fameuse Revista de Antropofagia (1928-1929). Après la parution remarquée du reportage Pathé-Baby (1926), il s’impose avec les nouvelles de Brás, etc. (1927) et de Laranja da China (1928) comme un prosateur essentiel de sa génération, en styliste hors pair et génie de la forme ultra-courte. Disparu précocement, il laisse quelques nouvelles éparses, un roman inédit, des travaux érudits du côté de l’historiographie brésilienne et une œuvre copieuse de journaliste, critique et chroniqueur. À l’égal de ses amis Oswald de Andrade et Mário de Andrade, il demeure aujourd’hui un classique du modernisme brésilien.

caricature détourée auto seuil 80.tif

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